Le 31 janvier s'est tenue la réunion en virtuel du Comité de Présidence, au cours de laquelle plusieurs sujets importants pour le futur de l'organisation ont été discutés.

Parmi les principaux points à l'ordre du jour figurait le développement du réseau de relations internationales du PI avec les principales associations impliquées dans la promotion du fair-play. Dans ce même contexte, la nomination du Past-Président Pierre Zappelli a été officialisée en tant que représentant du PI au sein du Conseil du CIFP.

La confirmation de la coopération avec les associations ISOH (Société Internationale des Historiens Olympiques), CIFP (Comité International du Fair Play) et CIPC (Comité International Pierre De Coubertin), déjà partenaires du PI dans l'organisation d'un événement spécial pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, a été confirmée. La date de la rencontre entre la délégation du PI et le directeur de la Fondation olympique pour la culture et le patrimoine du CIO a également été confirmée pour le 13 mars afin de présenter les projets du PI.

Un espace important a été consacré aux projets Erasmus. Fabio Figueiras, délégué aux projets Erasmus, a présenté dans un rapport les opportunités qui ont émergé lors de l'Info Sport Day. Le président du District Belgique, Paul Standaert, et Yves Vanden Auweele se sont joints à la réunion et ont informé le Comité de l'avancement du projet MAISI/DAISI, déjà approuvé par le PI et au sujet duquel de autres informations seront fournies aux clubs.

Une autre initiative importante concerne le projet, accepté par le PI, de demander à l'UNESCO de proclamer le 25 septembre Journée internationale de la jeunesse sportive pour l'éducation et la croissance.

Parallèlement à l'activité culturelle internationale, la demande de certains clubs de pouvoir payer volontairement les cotisations proposées par le CI a été accueillie favorablement, à la suite du résultat négatif du vote sur l'augmentation des cotisations lors de l'assemblée générale de décembre.

Au cours de la réunion, certaines délégations ont été redéfinies, notamment celles relatives au fair-play et aux chartes du PI. La composition de la CCSE (Commission Culture) et du groupe de travail dédié à l'expansion a été confirmée. La question de l'impression et de la traduction de la revue officielle a également été abordée dans le cadre d'une politique de réduction des coûts.

C'est avec une grande satisfaction que le Comité a annoncé la naissance de deux nouveaux clubs, l'un à Rio de Janeiro (Brésil) et l'autre à Frosinone (Italie), marquant ainsi un important pas en avant pour la croissance de l'organisation.

D'autres points ont été discutés et approuvés. Les décisions, une fois adoptées et traduites, seront publiées comme d'habitude dans la section réservée du site web du P.I.

 

The European Fair Play Congress and the General Assembly of the European Fair Play Movement will take place on 19 May this year, in celebration of the World Fair Play Day, established by the UN General Assembly in its resolution A/78/L.85, the EFP/EFPM Awards Ceremony is also scheduled for this day.

EFPM annually invites all its members, European National Olympic Committees, sports organisations and educational institutions to submit their applications to the Fair Play Awards in following categories:

THE EUROPEAN FAIR PLAY PLAQUE OF MERIT AND DIPLOMA, made under the patronage of the European Olympic Committees to an organisation/ an individual

THE EUROPEAN FAIR PLAY DIPLOMA, made under the patronage of the European Olympic Committees to an organisation/ an individual

THE EFPM “SPIRIT OF FAIR PLAY” AWARD to organisations/ teams or individuals

THE EFPM “FAIR PLAY FLAME” AWARD to an athlete or a team under 18

THE EFPM “FAIR PLAY VOX” AWARD, made under the auspices of AIPS Europe for institutions and companies involved with the printed, broadcast or electronic media, and for the people who work in them.

We are certain that despite the short timing you will be able to submit personalities, organisations, projects and campaigns in your area that are worthy of these important awards.

The criteria for each of the Fair Play Awards including the details and nomination forms can be found on the EFPM web section "Awards": www.fairplayeur.com/awards/

Please find attached the Nomination guide 2025 and also the Nomination Form for the different Awards to be filled. 

Entries for the 2025 EFP/EFPM Fair Play Awards can be sent to the following e-mail address until April 15, 2025: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Only proposals on the attached form will be accepted.

 

Call for entries 2025

EFP EFPM_AWARDS_Nomination Form2025

The M.A. Olympic Studies is a fully accredited, 120-credit master’s program designed for professionals who wish to continue working while pursuing their studies. This part-time program includes one intensive study week per semester, covering six modules that explore both theoretical and practical aspects of the Olympic Movement. Topics include Media and Commercialization, Sports Policies, and International Relations. 

For more information and to apply, please visit the following application website: https://myspoho.dshs-koeln.de/qisserver/pages/cs/sys/portal/hisinoneStartPage.faces and a tutorial video to help applicants throughout the process. For further questions please reach out to Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

General Overview

The programme implements a high-level, interdisciplinary curriculum in Olympic Studies to foster the links between the academic and the Olympic world. There are in total 6 Modules, which cover both the theoretical and practical framework of the Olympic Movement:

1. Ethics, Values and Olympic Education

2. Olympic Athletes and Elite Sport in Transition

3. Research Methodologies in Olympic Studies

4. Governance, Policy and Olympic Organizations

5. Olympic Games – Media and Commercialization

6. International Relations and the Olympic Movement

Funding opportunities for our program are provided through the Olympic Solidarity Scholarship Programme, in collaboration with the respective National Olympic Committees (NOCs), not directly by us.

The application period remains open until February 28 2025.

DSHS Flyer MA Olympic Studies

 

Elle est la 425e victime de ces deux dernières années : une hécatombe pour les cyclistes.

par Matteo Contessa

Elle est née dans une terre de cyclistes, Sara Piffer, la jeune promesse de deux-roues de Trentine qui a été renversée et tuée par une voiture vendredi sur la route interne Rotaliana reliant Mezzocorona et Mezzolombardo. Elle est née à Palù di Giovo, le village de Francesco Moser, pour ne citer que lui. Et c'est dans ce pays de cyclistes qu'elle est partie pour toujours. Bientôt. Trop tôt. Parce qu'à 19 ans, quelle que soit la cause, il est encore trop tôt pour mourir. Elle était compétitrice, Sara, et s'entraînait avec son frère. Elle avait commencé sa carrière avec Velo Sport Mezzocorona et s'était distinguée par une deuxième place au Madison en 2021. Avec le Ge-Man de Mendelspeck, elle avait gagné l'année dernière à Corridonia, dans les Marches, et avait terminé deuxième du contre-la-montre du Trentin à Verla/Maso Roncador.

L'automobiliste qui l'a percutée, un monsieur de 70 ans, a expliqué qu'il était en train de doubler, mais qu'il a été ébloui par le soleil et qu'il n'a pas vu les deux garçons qui venaient en sens inverse. Il pensait se donner une circonstance atténuante avec cette explication. Au lieu de cela, il s'est infligé une circonstance aggravante : sur ce tronçon de route, la chaussée n'est pas large et dépasser une autre voiture était déjà une manœuvre limite. Si, en plus, le soleil brille et qu'il est impossible de voir si quelqu'un vient en sens inverse, il faut attendre d'avoir une vue complète et dégagée avant d'entamer la manœuvre.

Sara Piffer n'est pas la 9ème cycliste à perdre la vie en 2025. Non, Sara est le numéro 425 des 24 derniers mois. Un carnage. Qui n'a pas réellement commencé au début de l'année 2023, il dure depuis bien avant si l'on pense que Michele Scarponi, avec Davide Rebellin sans doute la victime la plus illustre de cette liste, a été fauché alors qu'il s'entraînait près de chez lui dans la région des Marches en avril 2017. De nombreux cyclistes sont écrasés comme Sara Piffer, parce qu'ils sont des figures discrètes de la chaussée et qu'ils roulent au bord de celle-ci. Ceux qui sont au volant pensent toujours qu'ils ont suffisamment d'espace pour passer de toute façon. Au lieu de cela, l'espace n'est souvent pas là et ceux qui sont moins stables en paient toujours les conséquences. Et il s'agit presque toujours de cyclistes de compétition, car ce sont eux qui ont besoin de longues routes au revêtement régulier pour s'entraîner. Ils roulent donc sur des artères fréquentées par un trafic mixte. Les cyclotouristes, quant à eux, utilisent pour leurs sorties le réseau de plus en plus vaste et étendu de pistes cyclables fermées aux véhicules à moteur.

Dans les deux cas, ceux qui roulent sur deux roues doivent respecter des règles de sécurité très strictes : casque obligatoire, feux avant et arrière toujours allumés, conduite en file indienne et le plus près possible du bord de la route, vêtements fluorescents et réflecteurs à différents endroits du vélo pour être visible de loin même par mauvaise visibilité. Mais cela n'est souvent pas suffisant. Le code de la route italien, déjà dans sa version antérieure à l'actuelle, stipulait qu'il devait y avoir une distance d'un mètre et demi entre le véhicule à moteur et la bicyclette lors d'un dépassement. Mais cette distance n'est presque jamais respectée. Il y a alors des accidents, des blessés et des morts. 

Il faut faire quelque chose pour arrêter ce carnage. Mais ce n'est plus seulement une question de règles écrites. C'est une question culturelle, car le cycliste sur la route ne peut pas être considéré comme l'enfant d'un dieu inférieur par les automobilistes. Chacun doit faire sa part. Et le Panathlon International, qui compte de nombreux groupes de cyclistes dans différentes parties du monde, ne recule devant rien. Les protocoles d'accord, même au niveau national, sont importants pour rendre le cyclisme plus sûr. Mais ils ne suffisent pas à eux seuls si l'on ne promeut pas une culture différente parmi ceux qui utilisent les routes par d'autres moyens..  

Il faut aussi en faire plus. Une très bonne idée circule depuis quelque temps, et c'est en commentant la mort de Sara Piffer que le journaliste de la Gazzetta dello Sport Luca Gialanella lui a donné une voix forte : il faut commencer par les cours des auto-écoles, en incluant l'étude des règles d'engagement entre les véhicules à moteur et les bicyclettes dans les manuels préparant au permis et surtout dans la formation pratique obligatoire à la conduite pour ceux qui veulent la passer. Ce serait le bon début pour éduquer les nouvelles générations de conducteurs à considérer la route comme un lieu où quatre et deux roues peuvent coexister.  

En attendant, les pensées du Panathlon International vont à ceux qui restent : aux membres de sa famille et en particulier au frère de Sara qui avait l'habitude de rouler avec elle et qui ne pourra plus faire de vélo. La douleur est déchirante. Et nous ne pouvons tous rester spectateurs de ce carnage. En Italie et ailleurs. 

(Traduit avec DeepL.com)

 

Les bureaux du Secrétariat général seront fermés le lundi 27 janvier après-midi pour alerte hydrogéologique (orange de 15h à 18h) et le mardi 28 janvier pour alerte rouge (jusqu'à 14h) et orange (jusqu'à 16h).

 

 

Avec la publication de l'appel à candidatures pour le CONCOURS PHOTO 2025, la Fondation P.I.-D. Chiesa, en collaboration avec le Panathlon International, lance un nouveau projet de concours photo décrit dans la documentation ci-jointe.

Le concours se déroulera à nouveau dans le cadre du Festival de la PHOTOGRAPHIE EUROPEENNE (https://www.fotografiaeuropea.it/tema-2025/) et (https://www.fotografiaeuropea.it/fe2025-open-call/organisé par la Fondation Palazzo Magnani avec la collaboration de la Fondation pour le Sport de la Commune de Reggio Emilia. 

Nous adressons à tous les organes du Panathlon International, aux Clubs du P.I. et à leurs référents l'invitation à promouvoir le concours à travers tous leurs canaux de communication.

La compétition a pour but de faire connaître le Panathlon International et de transmettre des sentiments et des émotions aux jeunes sportifs. L'inscription est gratuite et des prix importants sont prévus.

Le succès de la compétition dépend de la coopération de tous.

Le texte du Règlement - en italien et en anglais - est publié sur le site web du Panathlon International   (https://www.panathlon-international.org/index.php/it-it/fondazione-domenico-chiesa/2025-photo-contest)

Pour la première fois dans l'histoire du Panathlon International, l'Assemblée Générale Extraordinaire s'est déroulée en virtuel. L'événement a eu lieu le samedi 14 décembre à 15 heures (CET), avec la participation de pas moins de 196 panathloniens, réunis pour discuter du principal point à l'ordre du jour : l'augmentation des cotisations au PI pour le prochain exercice biennal. Le Président Giorgio Chinellato a ouvert les débats en nommant le vice-président, le secrétaire et les scrutateurs, et a expliqué les raisons qui ont poussé le Conseil International à proposer cette augmentation. Les principales raisons sont : la nécessité de soutenir les activités internationales du PI y compris l'expansion et les nouveaux projets, l'absence d'augmentation des cotisations depuis plus de 20 ans, l’opportunité de réaligner les cotisations sur les effets de l'inflation et de compenser la perte de revenus due à la diminution du nombre de membres.

De nombreux clubs italiens, américains et européens ont exprimé leur soutien à la proposition, reconnaissant la complexité du moment pour les clubs, mais comprenant l'importance d'assurer la poursuite des initiatives internationales.

Ces raisons n'ont pas été partagées par une partie du Mouvement.  Quelques problèmes techniques dans la réception des courriels de vote, qui ont parfois été envoyés de manière incorrecte, ont causé un léger retard dans le processus de vote. Voici le résumé : sur 161 clubs inscrits et 156 admis au vote, seuls 136 ont exprimé leur préférence - 75 contre, 56 favorables, 5 abstentions dont 2 bulletins blancs.

Le Président a pris acte de la décision de l'Assemblée et a indiqué que le travail du PI serait réorganisé en fonction de ce choix. Il a ensuite adressé des remerciements particuliers à tous ceux qui ont fourni un travail remarquable. Il a remercié également les participants pour leur présence.  

En conclusion, le Président a souhaité un joyeux Noël et une bonne année, et a déclaré l'Assemblée terminée à 17 h 15.

 

 

 

     

Last 11th December Panathlon International, the Secretary General Callo Simona together with Rossi Monica Administrative Secretary, participated in the fourth and last webinar organised by the IOC for 2024 dedicated to ‘Good Governance’. On this occasion the focus was ‘Development & Solidarity’.

In addition to the PI there were 40 other participants representing Sports Federations and Associations. The suggestion that arose after the meeting is to create a Good Governance programme for the coming four-year period 2025/2028. 

Here are the main points discussed, which are also well specified in the IOC Code of Ethics:

Distribution of resources

Financial resources generated by sport must be reinvested in sport, with a focus on the development of sport and the direct or indirect support of athletes. Financial revenues must be allocated fairly and efficiently to ensure balanced and attractive competitions, must be dedicated to promoting fair, inclusive and diverse sport, with a focus on gender equality. Financial resources must be used through clear and transparent processes aligned with the development objectives of sport and the principle of solidarity must be a key element in their allocation.

To ensure responsible management of funds, specific mechanisms must be put in place to monitor and evaluate the use of resources by beneficiaries. 

For all these reasons, the IOC will monitor the use of donated funds at 3 well-defined levels.

Environmental and Social Responsibility

All sports organisations will have to commit to minimising negative impacts and maximising positive ones by taking responsibility through the organisation of events, promoting gender equality, inclusion and diversity; respecting and promoting human rights; and pursuing environmental excellence.

Collaboration between Sports Organisations and Government Authorities

 

Sports organisations and government authorities must collaborate and coordinate their actions, respecting each other's jurisdictions and responsibilities, and avoiding undue interference. This collaboration must foster the development of sport at all levels; support and protect athletes, counteracting doping, all forms of manipulation, corruption in sport, as well as harassment, abuse and violence; use sport as a tool to protect young people from crime.

Sports development programmes must be designed to contribute to the Sustainable Development Goals (SDGs) and in particular promote the creation of partnerships between sports organisations, and work towards the expansion and maintenance of sports facilities in countries in need.

Autonomy of the Olympic Movement

During the meeting it was reiterated that all sports organisations must maintain their autonomy and political neutrality in operations and governance. It is essential to reject any form of political, religious or economic pressure that could hinder compliance with the Olympic Charter.

Finally, sports organisations should seek sources of funding that are compatible with the Fundamental Principles of Olympism, promoting diversification of revenues to ensure the sustainability and independence of their activities.

In short, ‘good governance’ is an opportunity to consolidate credibility. We all have a role to play towards our organisation and our members.

During the webinar, William Glenwright, Head of Global Development for the International Cricket Council, Julie Marks (Sustainability Working Group) and Saurav Ghosal (Co-Chair, Athletes' Commission) for the World Squash Federation spoke, bringing their experience in implementing Good Governance milestones. 

 

The meeting ended with the promise of new webinars during 2025. 

For more information, this is the link    https://www.ipacs.sport/news/good-governance-webinars-conclude-successfully

 

(translated by Deepl)

 

On Tuesday 26 November, the gala evening of the ‘beactive awards’ took place in 

the presence of Mrs Ahrenkilde Hansen,director General for Education, Youth, Sport and Culture European Commission and Mrs Floor Van Houdt , Head of EAC Unit Sport.

Paul Standaert, was present at the gala evening and the debriefing as representative of the International Board and President Chinellato.

Four awards were presented during the gala evening. 

Prof Em Thierry Zintz, past member of Panathlon’ s scientific commission was member of the jury that granted an award to: 

- Sport Union Austria, Education award

- Metropole de Lyon France, Workplace award

- Fundacj Rozwoju Sportu Poland, Across Generation award

- Allessio Bernabò Italy, Local Hero award

The evening was followed by a interesting keynote address by former Olympic Gold Fencing, Dr Diana Bianchedi, Chief Strategy Planning &Legacy Milano Cortina 2026.

As always, this event was a fine opportunity to connect with sport enthusiasts from EU countries.

The following morning was the debriefing of the 2024 European Week of Sport. This year was the participation record was again broken.

In 24 countries, 15 million persons have participated at one of the 50.000 Events.

Panathlon International is partner of EWOS since 2015.  Since 2020 the PI clubs have accelerated their participation, and the Italian Panathlon Clubs are in the lead. More than 20 Italian clubs organized an event in participation of EWOS. 

Paul Standaert is grateful to all the clubs and their presidents in joining this European initiative.

The workplan for 2024-2027 was presented with a focus on three domains:

-integrity and values in sport

-social economic and sustainable dimension of sport

-participation in sport and healthy enhancing physical activity

In 2025 EU will celebrate the 10th anniversary of this great initiative.

As this will be a special year for EWOS, Panathlon could develop an one common initiative that unites clubs all over Europe in EWOS 2025.

par Alberto Bortolotti 

Val Pusteria et Val Gardena incubateurs du phénomène Sinner. Ces mots prononcés en 2018 à la RAI de Bolzano : « Je serai le numéro 1 ». Il prend ses coéquipiers par la main et les mène sur le toit de la planète. Drop shot, une touche de poésie dans la progression de Jannik. Le sens de l'équipe grandit chez les femmes et les hommes. L'exploit « éclipsé » des filles dans la Coupe Billie Jean King.

Mon excursion personnelle dans le Haut-Adige, ou le Tyrol du Sud comme le préfèrent peut-être encore les gens du pays, a commencé dans les années 1960 par des voyages, avec mes parents, à l'hippodrome de Maia, à Merano, où se déroulait un grand prix - un galop - qui était également lié à une loterie d'État : mon père Rino avait l'habitude d'en raconter l'histoire aux lecteurs de Stadio. À l'époque, la promenade du Passer regorgeait - c'était en septembre - de kiosques de traubenkur, le jus de raisin comme remède thérapeutique : l'étoffe des cours du XIXe siècle, Merano était vraiment un lieu intemporel. Plus tard, lorsque j'ai commencé à travailler moi aussi, à la fin des années 70, la mode s'est répandue, poussée par les sociétés de promotion touristique, d'inviter des journalistes pour des « voyages éducatifs » ; le pays à la frontière de l'Autriche, quelques décennies après les bombes irrédentistes d'Eva Klotz, avait beaucoup d'argent à investir dans le tourisme.

Je me souviens des cris des « ultras » du hockey sur glace de Bruneck, « Fohr, fohr, Bruneck tor », de la découverte du knodl, des kaminwurzen, des kaiserschmarren et de toutes les autres bonnes choses, des vieux des villages qui, dans un italien rabougri, exhortaient leurs enfants à mieux les maîtriser, d'un lien de sang « plus avec la Bavière qu'avec les Autrichiens », m'a dit un habitué de la stube de Rasun, et même de quelques descentes depuis les remontées mécaniques de Sesto in Pusteria.  

C'est ici, plus ou moins dans ce Tyrol, qu'est né le bébé de la famille Sinner. Il aurait pu être numéro 147 au classement FISI de slalom géant (ou un bon C en demi-foot, modèle Ligabue) et a heureusement choisi d'être numéro 1 au classement mondial de tennis (et le joueur de tennis le plus fort de l'histoire italienne, déjà, à l'âge de 23 ans). Il expose tout cela avec une grande clarté à son collègue Daniele Magagnin, journaliste de Bolzano, après un échec (partiel) (qui le bat est tel un Peter Heller, allemand, 273 en carrière dans le monde) dans le Challenger de Santa Cristina à Val Gardena qui l'aurait amené dans les 900 ( !) premières raquettes du globe. C'était le 18 août 2018. 'Mon rêve est de devenir numéro 1 mondial et de gagner autant de slams', déclare-t-il avec une apparente assurance après avoir dit que son modèle est Andreas Seppi (Tyrolien du Sud comme lui, Daviscupman italien, numéro 18 au classement en 2013). Puis il gagne l'ITF à Bergame, en remerciant publiquement les ramasseurs de balles (il n'a pas changé !).  Il y a aussi le problème d'avoir paru trop « audacieux », à tel point qu'il a confié à un ami : « Je ne suis pas un vantard, mais simplement une personne qui se fixe un objectif ». Et c'est, je crois, son début absolu dans l'utilisation d'un terme aussi bien bolonais que romagnolo, avant les tortellini de la mère de son ancien kinésithérapeute, l'anzolese Jack Naldi (ce bouillon, pour tant de raisons, n'est plus dégusté). Et c'est aussi triste, mais juste). 

Son calme, son côté « capitaine » silencieux, réfléchi, affectueux, reconnaissant, l'ont rendu aussi grand que la variété des coups qu'il conjugue désormais : des arrivées tardives, un drop-shot mortel (quel beau terme anglais face à la banale « short ball ») et un service, sinon de niveau absolu, du moins remarquable. Avec la fusion de ces talents, il n'était pas impossible de prédire le rappel du succès de Davis, ni même la repousse de Matteo Berrettini, joueur de double de bon calibre, meilleur que Jannik (le double n'est pas la somme de deux joueurs de simple, faut-il le rappeler), mais surtout porteur de trois points sur trois matches : un re-boom dû aussi à l'attention fraternelle que Sinner lui a vouée. Et patience si le fragile Musetti du premier jour à Malaga n'a pas pu se racheter ou si la solidité du double Bolelli-Vavassori n'a pas pu se manifester. Le 'manager' Volandri n'a - presque - pas raté son coup. 

Les filles ont réalisé un exploit bien plus titanesque dans la Coupe Billie Jean King. Il n'y avait pas de numéro 1, il n'y avait pas de précédent (ok, il y en avait un, mais loin dans le temps et, Errani mise à part, avec d'autres protagonistes), il n'y avait pas d'exploits de type « Sinner » dans le circuit. Et pourtant, la promotion de Bronzetti au rang de numéro deux de l'équipe italienne, au détriment du plus titré Cocciaretto, la grande combativité de Paolini, toujours numéro quatre mondial, le sens de l'équipe de Sara Errani et le grand calme du capitaine non joueur 'Tax' Garbin ont fait mouche. Dommage que les grands médias télévisés n'y aient pas cru, mais les filles, troisièmes au classement mondial, ont fait cette mise à niveau, fruit surtout d'un groupe intouchable comme le ciment.

La raquette, dans le monde, parle italien. Pour le monde sportif, c'est une satisfaction indicible. Le sens du groupe des équipes masculine et féminine est supérieur à celui des Cucelli/Del Bello 1 et 2 (immédiat après-guerre), Pietrangeli/Sirola/Tacchini/Gardini/Merlo (années 1960), Panatta/Bertolucci/Barazzutti/Zugarelli (Chili 76) et Vinci/Errani/Pennetta/Schiavone (Fed Cup 2013). Les nouvelles générations auront beaucoup de défauts mais, étant composées de personnes plus normales, moins originales, pas du tout folles, peut-être trop formatées, elles auront moins de mal à se ranger derrière le drapeau. Je suis optimiste.

Pourquoi ? Je vais vous dire un secret : ce n'est pas fini.

 

 

Panathlon International

Fondazione D.Chiesa